Article
Aidez-nous
Voir aussi
- O. Sarton au Parlement européen : plus d’ambition et moins de résignation / trafics d’enfants 23 mai 2023
- Ecole à la maison : deux ans après la loi restreignant la liberté d’instruire son enfant en famille, quel bilan ? Chronique radio par Olivia Sarton 19 mai 2023
- Des « Fiches école » proposées par JPE 18 mai 2023
- Fiche école n°1 – L’école et le respect dû aux enfants et aux familles 18 mai 2023
- Fiche-école n°2 – Dialogue/Points de contact/contester 18 mai 2023
Catégories
Agence de GPA, un hébergeur condamné par la justice
Loup Besmond de Senneville, La Croix, le 12/03/2019 à 11h57
C’est une première. Le tribunal de grande instance de Versailles a contraint, mardi 26 février, une société hébergeant des sites Internet à suspendre les services d’un de ses clients, une agence espagnole de GPA proposant de mettre en relations des mères porteuses et des couples.
Cette décision est l’issue d’une procédure entamée en juin 2016 par l’association « Juristes pour l’enfance ». C’est à cette date que l’organisation écrit pour la première fois à OVH, la société française qui héberge le site Internet d’une agence espagnole nommée Subrogalia, pour l’alerter sur le contenu « manifestement illicite » de ce site.
Basée en Espagne, la société propose en effet, par le biais d’un site traduit en italien, en espagnol et en français, de mettre en lien « une personne ou un couple désirant d’accueillir un enfant et une femme acceptant de porter en elle cet enfant en vue de le leur remettre ». « 5 années d’expérience », « 864 clients heureux », promet encore le site Internet.
Une prestation qui tombe sous le coup de la loi française puisque, selon le Code pénal, toute personne qui met en relation une mère porteuse et une personne ou un couple commanditaire risque un an de prison et 15 000 € d’amende.