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Bioéthique, ne nous laissons pas piéger! (chronique radio A. Mirkovic)

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Une chronique présentée chaque semaine par Juristes pour l’enfance sur Radio Espérance
Présentée par Aude Mirkovic et Olivia Sarton, le vendredi à 7h50, 12h40 et 19h10 ainsi que le samedi à 8h20 (durée 3 minutes)

Chronique du 25 juin 2021 : bioéthique, ne nous laissons pas piéger!

A écouter sur Radio espérance  ICI

Le Sénat a rejeté, hier, le projet de loi bioéthique pour signifier l’impasse de la procédure parlementaire en raison du mépris systématique de l’Assemblée pour toute suggestion du Sénat.

Hélas, le Sénat n’a pourtant pas le pouvoir d’évincer définitivement ce texte et le dernier mot reviendra à l’Assemblée nationale qui se prononcera une dernière fois le 29 juin.

Les promoteurs de ces folies se félicitent de cette date qui approche et pointent déjà nos supposés «échecs», «désillusions», «défaites».

Sans doute sommes-nous fatigués de manifester sans être entendus, fatigués des réformes qui se suivent et se ressemblent, fatigués de ce contexte social de plus en plus délétère.

Mais, ne nous laissons pas piéger.

La fatigue n’est pas la défaite.

Non, il n’est pas vrai que notre mobilisation ne sert à rien.

Non, il n’est pas vrai que nous nous heurtons à un rouleau compresseur idéologique inarrêtable. Ce rouleau compresseur existe, ça oui, mais il n’est pas tout puissant. Seulement, en roue libre depuis des années, il a beaucoup d’élan.

Nous sommes les grains de sable qui avons déjà bien enrayé la machine, comme en témoignent les soubresauts de ce projet de loi bioéthique et la fébrilité avec laquelle ses promoteurs s’acharnent sur des mesures plus aberrantes les unes que les autres, jusqu’à la fabrication d’embryons humains génétiquement modifiés et de chimères mélanges humain/animal.

Nous sommes chargés, devant l’histoire, de dire STOP.

L’actualité nous oblige à nous prononcer contre le projet de loi bioéthique mais nous travaillons POUR la reconstruction d’un lien social humain et solidaire fondé sur des lois justes.

Nous allons encore dire NON à ce projet de loi qui prive certains enfants de leur père, mais quoi qu’il arrive nous allons gagner.

La société est en train de changer.

Qui eût cru il y a quelques décennies que les pédophiles, stars des plateaux-télévision, seraient confrontés aujourd’hui aux horreurs qu’ils ont commises ?

Qui aurait pensé que les prédateurs sexuels d’Hollywood, adulés dans un monde libertaire, finiraient leurs jours derrière les barreaux ?

Qui aurait imaginé que le Kremlin, qui a incarné pendant tant années le matérialisme communiste, inscrirait en 2021 dans la Constitution russe la foi en Dieu et le mariage union d’un homme et une femme ?

Quant à ce rejet hier du projet de loi bioéthique, par le Sénat, qui eût cru il y a quelques mois qu’un tel vote serait possible?

Il nous reste quelques jours avant que le dernier vote par les députés le 29 juin.

Que faire?

Prier, et jeuner, d’abord, comme l’a demandé par exemple l’évêque de Lyon.

Mais aussi: écrire, encore une fois, aux députés, www.deputespourtous.fr

Et bien sûr, signer la pétition sur le site de l’Assemblée nationale pour inscrire dans la loi cette évidence que les parents d’un enfant sont son père et sa mère ou, dans les cas prévus, ceux qui l’ont adopté.

Signez la pétition sur le site:

www.petition-assemblee.fr

Vous retrouverez le lien si besoin sur le site Marchons enfants

Il faut pour signer des identifiants France connect (AMELI, impôts): si vous n’en avez pas, il suffit de vous créer un compte sur le site de la poste et vous pourrez signer la pétition.

Ce n’est pas le moment de flancher, la machine du soi-disant progrès est déjà largement enrayée. Hauts les coeurs!

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