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L’école et le questionnement de genre chez l’enfant (chronique radio par Olivia Sarton)

Table des matières

Une chronique présentée chaque semaine par Juristes pour l’enfance sur Radio Espérance

Présentée par Aude Mirkovic et Olivia Sarton, le vendredi à 7h50, 12h40 et 19h05 ainsi que le samedi à 8h20 (durée 3 minutes)

A écouter sur Radio Espérance ICI

 

Bonjour à tous, vous retrouvez sur Radio Espérance la chronique des Juristes pour l’enfance Et le droit dans tout ça, présenté aujourd’hui par Olivia Sarton

Depuis quelque temps, un nombre important d’établissements scolaires se voit adresser des demandes dites d’affirmation sociale de l’identité de genre de tel ou tel élève.

Il s’agit d’enfants qui ont été inscrits à l’état-civil avec le ou les prénoms choisis par leurs parents correspondant à leur sexe. Lors de leur naissance (ou même avant lors de la grossesse), leur sexe biologique a été constaté sans aucune difficulté, ces enfants ne souffrant pas d’anomalie de leurs organes génitaux.

 

Mais voilà qu’aujourd’hui cette constatation du sexe à la naissance qui permet à chacun de nous d’être identifié femme ou homme, est remise en cause par ceux qui promeuvent l’identité de genre.

Pour eux, le sexe n’est pas constaté à la naissance, il est assigné par les parents et l’équipe médicale qui imposeraient ainsi à l’enfant nouveau-né une identité subjective corrélée avec l’obligation de se conformer à un rôle social.
Contre cette prétendue subjectivité imposée par des tiers, chacun devrait pouvoir déterminer sa véritable identité en choisissant librement son genre.

Cette idéologie qui nie le réel vient de recevoir une nouvelle consécration le 25 janvier 2022 par la loi dite thérapies de conversion qui sanctionne les pratiques, comportements ou propos qui visent à modifier ou réprimer l’identité de genre d’une personne. Le genre est ici entendu comme « le sentiment d’appartenance à une identité féminine, masculine, non binaire ou autre » et « l’identité de genre est celle que l’on ressent au fond de soi et il y en a autant que d’êtres humains sur la planète ».

Malgré le caractère flou ou peut-être fou de sa définition, l’identité de genre subjective et relative supplante désormais l’identité déterminée par le sexe pourtant génétiquement fixé et absolu.

 

Cette idéologie est largement diffusée dans les établissements scolaires,

via les associations militantes qui interviennent au prétexte de lutte contre les discriminations ou au titre des trois séances annuelles d’éducation à la sexualité. Elles relaient la croyance que le sexe biologique n’importe pas, voir n’existe pas, qu’il n’y aurait pas de binarité des sexes, et que chaque élève devrait déterminer son identité de genre en fonction de son ressenti.

Sous la pression de ces mêmes associations militantes, le Ministère de l’éducation nationale a diffusé une circulaire le 29 septembre 2021 donnant à la communauté éducative la consigne d’accueillir favorablement la demande des élèves d’être identifié dans le genre revendiqué par eux, et pour cela de les interpeller par le prénom qu’ils se seront choisis, le pronom qui leur conviendra, et de leur laisser accéder aux vestiaires, sanitaires et internat correspondant à leur choix.

 

Cette circulaire est une aberration.

Elle contribue à cautionner l’affirmation de l’enfant alors que celui-ci est dans une période d’hésitation et de tâtonnement, et à la traiter comme un fait scientifiquement exact alors qu’elle exprime en réalité un questionnement ou un malaise qui devrait être accompagné dans le respect du réel.

En outre, elle revient à entériner un changement de sexe de fait que la loi interdit en droit à toute personne mineure et ce, dans le but de la protéger dans cette période de vulnérabilité que sont les premières années de la vie d’un être humain. La circulaire ignore la loi ou même la désigne indirectement comme transphobe puisqu’elle prétend accorder à des enfants ce dont le Code civil les protège.

 

Il est urgent, pour la défense des enfants, de se mobiliser pour obtenir le retrait de cette circulaire. Une pétition en ce sens a été mise en ligne par l’association SOS Education. Nous vous encourageons vivement à la signer, en vous rendant sur le site internet de cette association.

 

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