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Le Journal des femmes – Les mères porteuses ukrainiennes accouchent en France et créent la polémique
Les mères porteuses ukrainiennes accouchent en France et créent la polémique
GPA plainte mère porteuses ukrainiennes juristes pour l’enfance

L’accouchement sous X comme ressort
Pour pouvoir reconnaître l’enfant, les mères porteuses accouchent sous X, tandis que le père biologique, qui a participé à la conception médicale en Ukraine, fait une reconnaissance prénatale de l’enfant pour assurer sa filiation paternelle. Quant à la future mère, elle lance une requête plénière en adoption de l’enfant du conjoint. Un stratagème qui agace, considéré même comme une « fraude à la loi caractérisée » selon la directrice juridique de l’association, Aude Mirkovic. « Les commanditaires de la GPA se rendent coupables du délit d’incitation à abandon d’enfant, sanctionné par la loi. L’accouchement sous X est détourné de sa finalité et utilisé afin de permettre aux commanditaires de la GPA de parvenir à leurs fins, obtenir un enfant sans mère » explique-t-elle.
Mettre en sécurité des femmes et les sauver de la guerre n’est par ailleurs qu’un alibi « pseudo-humanitaire« , ajoute l’association Juriste pour l’enfance, le but véritable n’étant que de récupérer le bébé. Aussi, « en restant en Ukraine, elles s’exposent au risque de devoir garder l’enfant que les couples ne pourront pas venir chercher et de ne pas être payées ». Quant à l’avocate de plusieurs couples ayant eu recours au procédé de GPA en Ukraine, il est « indécent de créer la polémique sur ces situations compliquées liées à un contexte de guerre« . Seuls trois enfants issus de GPA faites en Ukraine sont nés en France, et il n’y a aucun risque de « de raz-de-marée de mères porteuses« . De fait, « toutes les activités de procréation médicalement assistée sont à l’arrêt depuis la guerre » souligne Me Clélia Richard. La plainte risque pour sa part de ne pas avoir de suite, expliquant que l’association qui en est à l’origine n’est pas directement victime de l’infraction.
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