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Utiliser le prénom et le sexe revendiqué par un élève est une « recommandation » dit le Conseil d’Etat (décision 29 déc 2023)

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Communiqué de presse du 29 décembre 2023

Dans une décision rendue aujourd’hui 29 décembre (décision ICI), le Conseil d’État rejette les recours des associations Juristes pour l’enfance et SOS éducation contre la circulaire de l’Education nationale du 29 septembre 2021, dite circulaire Blanquer, qui donne la consigne aux établissements scolaires de mettre en œuvre la transition sociale demandée par les élèves s’identifiant « transgenres », autrement dit d’utiliser les prénoms choisis par les élèves et de les identifier dans le sexe qu’ils revendiquent.

  • Rejet certes, mais Juristes pour l’enfance se félicite de ce que le Conseil d’État dit clairement que la circulaire ne fait que recommander (ou préconiser) aux personnels de l’Education nationale l’utilisation des prénoms choisis par les élèves et, s’agissant des espaces d’intimité, qu’elle « se borne à identifier différentes options ».
  • Les directeurs d’établissements et les professeurs doivent savoir que la transition sociale n’est pas une réponse adaptée au mal-être des élèves en questionnement sur leur identité sexuée : elle engage le jeune dans un processus dans lequel il perd sa liberté de se penser lui-même comme le garçon ou la fille qu’il est et de s’interroger sur les causes profondes qui le font rejeter son identité sexuelle. La transition sociale  aggrave le mal-être du jeune et bien souvent l’engage vers la transition médicale pour mettre son apparence en conformité avec le statut social que lui confère l’école lorsqu’elle l’identifie dans le sexe opposé à son sexe biologique.
  • Juristes pour l’enfance regrette que le Conseil d’État ait rejeté les arguments présentés de façon péremptoire et sans jamais y répondre. Il ne semble pas s’être intéressé aux débats en cours dans tous les pays occidentaux, il n’a pas pris la mesure des prises de conscience en cours et il persiste dans une position dépassée et ignorante des dernières données de la science. Il a en particulier ignoré le retour d’expérience du Royaume-Uni qui désavoue officiellement par la voie du ministère de l’éducation cette fausse compassion de la transition sociale qui enferme les jeunes dans une utopie, les privant au passage des soins dont ils ont réellement besoin (voir notre CP sur les recommandations britanniques ICI)

Le Conseil d’État est « out » : serait-ce par peur? Ce qui est sûr, c’est que sa décision ne protège pas les enfants.

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