Communiqué de presse 09 septembre 2024 Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) présentera demain mardi 10 septembre son rapport et son projet d’avis « Éduquer à la vie affective, relationnelle et sexuelle ». Les conclusions et les préconisations seront présentées par Cécile Gondard-Lalanne et par Evanne Jeanne-Rose (ICI). L’éducation à la sexualité est déjà une obligation issue de la loi du 4 juillet 2001. Au moins trois séances annuelles dans les écoles, les collèges et les lycées doivent être organisées (voir la note JPE ICI). Cette loi suivie de nombreuses circulaires reste largement inappliquée. Le projet d’avis et le rapport du CESE seront publiés demain mardi 10 septembre 2024 alors que Nicole Belloubet, ministre de l’Education nationale a précisé, au cours de sa conférence de presse de rentrée, que le programme d’éducation à la vie affective et relationnelle à l’école (1er degré), et à la vie affective, relationnelle et sexuelle pour le collège et le lycée (2d degré), sont en cours de finalisation et seront dès que possible présentés au Conseil supérieur de l’éducation et publiés (voir la vidéo ICI, à 6’50). Dans ce contexte, Juristes pour l’enfance entend rappeler certains principes: – L’éducation à la sexualité doit se faire dans le respect de la vie privée, de l’intimité et de la pudeur des élèves, dans le respect de la primauté et de la liberté éducative des parents, de leurs convictions religieuses et philosophiques et de l’autorité parentale. – Elle doit respecter la liberté de pensée, de conscience et de religion de chaque élève et par conséquent ne devrait donner lieu à aucune forme d’évaluation. – Elle doit être pleinement adaptée à l’âge des enfants et tenir compte du développement psychique propre à chaque âge, sous peine d’effractions psychiques pouvant avoir des répercussions graves sur le développement des enfants. Étant donné les enjeux, Juristes pour l’enfance attend avec intérêt et vigilance le rapport et le projet d’avis du CESE et appelle au respect par les pouvoirs public du respect des principes ci-dessus rappelés. |
|