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Juristes pour l’enfance à la rencontre des clients du salon Désir d’enfant

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JPE à la rencontre des personnes en désir d'enfant

Le salon Désir d’enfant réunit les 5 et 6 septembre 2020 à l’Espace Champerret à Paris des entreprises commerciales présentes pour vendre leurs prestations de PMA et GPA aux quatre coins du monde à de nouveaux clients français.

Si les principales victimes de ce trafic humain sont les femmes dont les capacités reproductives sont exploitées (achat d’ovules, location d’utérus), et les enfants commandés par contrat, Juristes pour l’enfance s’adresse à ceux qui sont, eux aussi, des victimes, à savoir les clients de ce salon. 

Des membres de Juristes pour l’enfance vont à leur rencontre avec des tracts, pour les alerter sur le business de la reproduction qui exploite leur désir et leur souffrance: 

  • Les scientifiques vantent les solutions technologiques qu’ils veulent vous voir acheter. Mais est-ce réellement un progrès que de soumettre la conception d’un enfant à des technologies toujours plus sophistiquées, toujours plus onéreuses ?
  • Savez-vous, par exemple, que les techniques de FIV exposent les enfants à des risques médicaux aggravés, en raison du stress cellulaire engendré par la  manipulation des gamètes et des embryons, et des différences thermiques non physiologiques subies ?
  • Ces risques, qui ont été étudiés par de nombreuses équipes scientifiques étrangères , sont notamment : une augmentation de 40% du risque de présenter une malformation congénitale non chromosomique, une multiplication par 2 du risque de malformation cardiaque ou de syndrome d’autisme, une multiplication par 2,43 du risque de cancers infantiles, une augmentation de 45% du risque de décès avant 1 an, des scores de QI inférieurs, des troubles du comportement, etc.

    Voulez-vous courir ces risques pour votre enfant ?

    PMA avec donneur et GPA vous sont proposées.

    • Pourtant, la conception d’un enfant qui efface délibérément l’origine paternelle ou maternelle de sa filiation est-elle juste pour cet enfant ?
    • Utiliser vos propres gamètes pour avoir un lien biologique avec votre enfant est important pour vous, et pour lui. Comment par conséquent pourrait-il être indifférent pour votre enfant d’être privé de celui ou celle qui a fourni le sperme ou les ovocytes que vous utiliserez ?
    • Éluder aujourd’hui cette question impliquera d’affronter demain des questionnements douloureux chez votre enfant, qui ne seront pas écartés par la seule transparence sur le processus de sa conception.

    Votre désir de fécondité peut être comblé de différentes manières : le temps (savez-vous que, pendant le confinement, de nombreux couples en processus de PMA ont finalement conçu naturellement ?), l’adoption, le parrainage d’enfants dans le besoin, l’accueil d’enfants en difficulté en tant que famille d’accueil, l’investissement dans des associations œuvrant pour l’enfance…

    Et Juristes pour l’enfance d’adresser ce dernier message aux personnes en désir d’enfant : 

    Ne laissez pas l’amour que vous avez à donner être exploité par les marchands. 

    Rappel

    Juristes pour l’enfance a déposé des recours pour faire cesser l’atteinte à la dignité humaine et à la non marchandisation que réalise ce démarchage en vue de vendre, notamment, des gestations pour autrui aux Français, démarchage qui constitue en outre le délit pénal d’entremise en vue de la GPA. Les recours en référé-liberté ont été rejetés par le Tribunal administratif de Paris qui n’a pas daigné convoquer une audience. Un pourvoi est actuellement devant le Conseil d’Etat. 

    Voir le communiqué JPE du 1er septembre sur l’introduction du recours en référé liberté devant la tribunal administratif de Paris

    Voir le communiqué JPE du 2 septembre sur le rejet de ce recours et la constitution d’un pourvoi devant le Conseil d’Etat 

    Voir le communiqué JPE du 4 septembre sur le dépôt d’un second recours en référé-liberté

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