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Transitions de « genre » chez les enfants: on veut nous faire taire! (chronique radio A. Mirkovic)

Table des matières

Et le droit dans tout ça ?

Une chronique présentée chaque semaine par Juristes pour l’enfance sur Radio Espérance

Présentée par Aude Mirkovic et Olivia Sarton, le vendredi à 7h50, 12h40 et 19h05 ainsi que le samedi à 8h20 (durée 3 minutes)

9 juin 2023 : Transitions de « genre » chez les enfants: on veut nous faire taire!

Retour sur la conférence empêchée de se tenir à Niort le 1er juin, et explications sur les enjeux des transitions de genre pour les enfants et adolescents. 
Ecoutez l’émission ICI

Chers amis auditeurs, bonjour, et bienvenue dans la chronique de Juristes pour l’enfance, Et le droit dans tout ça, présentée aujourd’hui par Aude Mirkovic.

Vous le savez, Juristes pour l’enfance est engagé pour préserver les enfants et les adolescents de l’utopie et des dangers de ce qu’on appelle les « transitions de genre », autrement dit les « prétendus » changements de sexe chez les jeunes. « Prétendus » car les hormones et les interventions chirurgicales peuvent modifier l’apparence mais ne changent pas la personnes, ne changent pas ses chromosomes.

Je devais donner jeudi 1er juin à Niort une conférence sur le sujet: cette conférence a été empêché de se tenir par des militants transactivistes qui se sont rassemblés à l’intérieur et à l’extérieur de la salle dans le seul but de m’empêcher de parler. 

Je les ai pourtant invités à assister à la conférence, pour poser ensuite leurs questions et engager un débat. Cette proposition a été accueillie par un déferlement de cris et d’insultes, à grand renfort de vacarme par des coups sur les tables, des sifflets etc. Les organisateurs, au bout d’une demi-heure, ont fini par décider de fermer la salle. 

Nous avons porté plainte pour atteinte à la liberté d’expression, délit sanctionné par le code pénal (article 431-1). 

La situation est particulièrement violente mais la défense de l’enfance, notre seul objectif, est un enjeu bien trop important pour nous résigner et nous laisser réduire au silence. 

Beaucoup d’enfants et d’adolescents expriment aujourd’hui un mal-être profond et croient trouver dans la tentative d’être de l’autre sexe, la promesse d’une vie plus heureuse.

Notre responsabilité d’adultes est d’accompagner ces enfants pour chercher les causes de leurs difficultés en vue d’y remédier : en effet nombre d’entre eux présentent des syndromes post-traumatiques, des troubles du spectre autistique, d’ordre psychiatrique, des difficultés psychologiques diverses qui peuvent être à l’origine de ce mal-être.

Les engager dans un processus de « changement de sexe » va peut-être les soulager un temps mais, le plus souvent, n’apporte pas de remède à leurs véritables problèmes.

D’ailleurs de jeunes adultes, chaque jour plus nombreux, regrettent amèrement la transition qu’ils ont pourtant exigée pendant leur enfance ou leur adolescence.

Ces jeunes qu’on appelle « détransitionneurs » nous rappellent notre responsabilité d’adultes.

Combien de souffrances et de regrets pourraient être épargnés, si ces enfants étaient accompagnés avec l’objectif de se réconcilier avec leur corps grâce à la prise en charge de leurs difficultés profondes ?

Cette approche prudente est privilégiée aujourd’hui par plusieurs États qui abandonnent les processus de « changement de sexe » pour les mineurs : Finlande, Suède, plus récemment Angleterre, sans compter de nombreux États nord-américains et, en France, l’Académie de médecine.

Vous pouvez contribuer, vous aussi, à faire parvenir cette bonne nouvelle aux parents dont les enfants souffrent dans leur identité sexuée : il existe une prise en charge alternative qui ne mutile pas les corps et privilégie l’accompagnement psychothérapeutique et une prise en charge globale de la personne de l’enfant.

A la semaine prochaine

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