ONU : une jeune détransitionneuse invite les États à respecter le rôle éducatif des parents

Chronique du 15 septembre 2025, à écouter sur radio Espérance ICI

 

J’étais lundi dernier à Genève, à l’ONU, pour un évènement organisé en marge de la (soixantième) session du Conseil des droits de l’homme, auquel Juristes pour l’enfance collaborait.

Cet évènement avait thème : « Donner aux parents les moyens de protéger la santé et le bien-être des enfants ».

Le but était plus particulièrement d’attirer l’attention des État sur le rôle des parents pour protéger leur enfant en questionnement de genre, en difficulté avec son identité sexuée.

Pour cela Chloe Cole, une jeune détransitionneuse américaine, a raconté son histoire : elle a réclamé à 14 ans une transition de genre, autrement dit un « changement de sexe » pour tenter de devenir un garçon. Elle raconte comment ses parents ont été poussés, contraints même à donner leur consentement aux traitements médicaux sous la menace que leur enfant (elle) se suicide, trompés par les médecins qui affirmaient que tout serait réversible etc.

Elle est aujourd’hui détransitionneuse : ayant réalisé qu’elle ne pourrait jamais être un garçon, elle vit à nouveau dans le statut qui est le sien, en tant que fille.

Mais elle doit vivre aujourd’hui avec les conséquences des traitements et des mutilations qu’elle a subis : la testostérone qui a laissé sa voix grave à vie, l’ablation de ses seins, les conséquences sur sa sexualité, l’incertitude sur sa fertilité etc.

Cette jeune fille courageuse parle jusqu’à l’ONU au nom des détransitionneurs, de plus en plus nombreux, pour qu’aucun enfant ne subisse plus jamais ce qu’elle-même a subi. 

Combien de parents, aujourd’hui en France, sont eux aussi culpabilisés, dénoncés comme maltraitants, transphobes ou que sais-je, parce qu’ils veulent préserver leur enfant du mirage de ces parcours de transition de genre ? Ils racontent tous la même histoire, et le chantage au suicide qui leur est fait. Que préférez-vous : votre fille morte ou un garçon vivant ?

Les enfants en souffrance ont besoin d’être pris en charge, pour leurs problèmes et leurs pathologies, et non d’être engagés dans un pseudo changement de sexe qui n’est pas possible et qu’ils sont de plus en plus nombreux à regretter, amèrement, ensuite.

Parents, tenez bon : vous avez la responsabilité de préserver vos enfants, y compris et surtout contre les assauts des idéologies à la mode. Tenez bon car, en plus, le vent tourne et de nombreux pays dits précurseurs font marche arrière sur ces parcours transitions de genre chez les mineurs.

Nous avons porté cette parole à l’ONU et c’est bien normal, car le statut des parents comme premiers et principaux éducateurs de leurs enfants est universel. A chacun ensuite de l’assumer, particulièrement aujourd’hui où les enfants, sollicités de toute part, ont plus que jamais besoin de leurs parents

A la semaine prochaine !

 

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Et le droit dans tout ça ?

Une chronique de Juristes pour l’enfance présentée chaque lundi sur Radio Espérance, par Olivia Sarton, Matthieu le Tourneur et Aude Mirkovic, à 8h, 12h45 et 19h20 (durée 3 minutes)

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