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L’Alsace – Les parents ne doivent pas dire oui à tout selon un collectif de juristes

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identité de genre Juristes pour l’Enfance professionnels du droit et de la petite enfance Education nationale circulaire
L’Alsace
Article du 7 janvier 2022
Par MLD

 

Les parents ne doivent pas dire oui à tout selon un collectif de juristes identité de genre Education nationale circulaire

L’identité de genre divise profondément les professionnels. Pour le collectif « Juristes pour l’Enfance », qui rassemble des dizaines de professionnels du droit et de la petite enfance, il y a des limites à ne pas franchir. Et la dernière circulaire de l’Education nationale va trop loin. « Ce texte donne l’ordre à la communauté éducative de soutenir l’enfant dans son autodiagnostic de genre, même si elle rappelle la nécessaire autorité parentale, s’insurge Aude Mirkovic, porte parole de l’association et maître de conférence en droit privé. Pourtant le Code civil prévoit que l’on ne peut pas changer de sexe à l’état civil avant sa majorité. Or, là, l’Education nationale fait comme si c’était possible. Le nom d’usage n’a aucun fondement légal. »

Par ailleurs, la circulaire rappelle que l’établissement peut autoriser l’élève trans à utiliser les espaces privés de son genre revendiqué. « Comment peut-il y avoir un respect de l’intimité des filles quand un garçon (fille transgenre, NDLR) se change dans les mêmes vestiaires, et vice-versa ? ». Aude Mirkovic s’en remet à « la responsabilité » des parents : « Le rôle de l’adulte est de confronter l’enfant à des limites, pas de dire oui à tout. L’enfant ne peut pas mesurer ces décisions. Il faudrait au minimum attendre la majorité avant d’enclencher un parcours de transition. Il faut bien attendre 18 ans avant d’acheter une bière dans un supermarché. » identité de genre Education nationale circulaire

Les adultes condamnés pour entrave à l’identité de genre ? identité de genre Education nationale circulaire

L’association Juristes pour l’Enfance est ainsi vent debout contre le projet de loi interdisant les pratiques visant à réprimer l’identité sexuelle ou l’identité de genre d’une personne, votée par l’Assemblée mi-décembre. En plus d’interdire ainsi explicitement les controversées « thérapies de conversion », celle-ci prévoit de sanctionner toute personne qui empêcherait un enfant de modifier son identité de genre sous peine de 2 ans d’emprisonnement  et 30.000 euros d’amende. »Nous sommes très inquiets car cette pénalisation va rendre très compliqué l’accompagnement des jeunes, commente la porte-parole. Il est essentiel d’attirer l’attention de l’enfant sur les conséquences irréversibles et les effets secondaires importants inhérents aux parcours de transition médicale. » identité de genre Education nationale circulaire
Elle se réjouis toutefois des amendements apportés par le Sénat, qui prévoient que l’infraction ne sera pas constituée quand « ces propos répétés ont seulement pour objet d’inviter la personne à la prudence et à la réflexion. » La loi devrait être définitivement adoptée par le Parlement fin janvier.

Retrouver l’article sur le site de l’Alsace iidentité de genre Eductation nationale circulairedentité de genre Education nationale circulaire

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voir aussi la catégorie « On parle de nous » et Troubles du développement sexuels – Enfants transgenres »

 

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