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Changement de sexe chez les enfants : l’alerte rouge des détransitionneurs (chronique radio A. Mirkovic)

Table des matières

identité de genre détransitionneurs

Une chronique présentée chaque semaine par Juristes pour l’enfance sur Radio Espérance

Présentée par Aude Mirkovic et Olivia Sarton, le vendredi à 7h50, 12h40 et 19h05 ainsi que le samedi à 8h20 (durée 3 minutes)

Emission du 10 juin 2022: Changement de sexe chez les enfants : l’alerte rouge des détransitionneurs

A écouter sur Radio Espérance ICI

identité de genre détransitionneurs

Chers amis auditeurs bonjour, bienvenue dans la chronique de Juristes pour l’enfance, et le droit dans tout ça, présentée aujourd’hui par Aude Mirkovic.

La presse s’est fait l’écho ces dernières semaines de plusieurs témoignages de ceux qu’on appelle les détransitionneurs.

Les détransitionneurs sont des jeunes qui se sont engagés dans un parcours de transition, autrement dit un changement de sexe, pendant leur enfance ou leur adolescence et qui, une fois ce parcours réalisé, regrettent les transformations et mutilations imposées à leur corps et souhaitent revenir à leur sexe, celui dans lequel ils sont nés, garçon ou fille.

Le Parisien et le Figaro ont notamment relayé l’histoire de 2 jeunes filles, Sacha et Mila : des histoires qui se ressemblent ados mal dans leur peau, persuadées par les réseaux sociaux que leur mal-être vient de ce qu’elles ne seraient pas nées dans le bon corps, et que la solution à tous leurs problèmes serait de modifier ce corps pour le faire correspondre à leur ressenti profond de garçon. Quelle utopie. Mais le plus grave est la réponse apportée par les adultes à ces jeunes en profond désarroi.

Écoutons Mila, qui détransitionne après 7 ans de testostérone et plusieurs opérations chirurgicales : «J’ai détruit mon corps, mais on m’y a aidée. J’ai détruit mon corps en pensant que ça irait mieux. (…) Je n’ai plus de seins. Je n’ai plus d’utérus. Je n’ai plus d’ovaires. Je dois dealer avec les conséquences désastreuses de ma transition».

Ces histoires terribles nous alertent sur la responsabilité des adultes à l’égard des jeunes et Mila nous interroge : «Avant 25 ans, le cerveau n’a pas fini de se développer. Souvent, les regrets apparaissent à partir de cette période de la vie, quand les tourments de l’adolescence ont fini de nous tirailler. Comment est-ce possible de laisser des mineurs prendre ce type de décision? C’est une aberration totale», nous interpelle-t-elle.

De même Sacha, qui a entamé transition pour devenir un « garçon » vers 14 ans, interroge le rôle des adultes à l’égard de l’ado en souffrance qu’elle était. Certes, c’est elle qui a demandé, qui a exigé même cette transition pour tenter de devenir un garçon mais, comme elle dit fort justement aujourd’hui : « écouter quelqu’un de 14 ans à ce point pose problème ».

C’est la lâcheté des uns, c’est l’indifférence des autres, tous retranchés derrière la pseudo consentement de l’enfant, qui engagent ces jeunes dans cette illusion d’un changement de sexeau lieu de les écouter, d’écouter leur histoire et d’explorer leur mal-être pour en chercher les raisons réelles.

Nous avons une responsabilité à l’égard des enfants et des adolescents : ces jeunes détransitionneuses nous le rappellent d’une façon tragique. Alors ne nous défilons pas.

Que faire ? Vous pouvez par exemple retrouver ces témoignages sur le site juristespourlenfance.com et les faire connaitre.

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Sources:

«J’ai détruit mon corps en pensant que ça irait mieux»: le regret de Mila, redevenue femme après un changement de sexe

Par Agnès Leclair, Le Figaro, 30/05/2022

TÉMOIGNAGE – Après sept ans de testostérone et plusieurs opérations chirurgicales, le retour à la case départ pour cette «détransitionneuse» ne peut pas être total.

 

Le parcours de «désisteuse» d’Hélène, qui a vécu comme un garçon à l’adolescence

Par Agnès Leclair, Le Figaro, 30/05/2022

TÉMOIGNAGE – Sans aller jusqu’à dénoncer un «lavage de cerveau», la jeune femme déplore une «absence de remise en question» des demandes de transition d’adolescents en souffrance.

 

«J’ai envie de m’aimer moi-même» : à 19 ans, Sacha a décidé de redevenir Anna

Par Bérangère Lepetit, Le parisien, 3 mai 2022

Jusqu’à ses 14 ans, Sacha (le prénom a été changé) s’appelait Anna. Après avoir annoncé à ses parents qu’il souhaitait changer de sexe, il a fait sa transition pendant ses années de lycée. Avant une «descente aux enfers» à 18 ans où il s’est rendu compte qu’il regrettait son choix.

Sacha, né dans un corps de fille qu’il n’acceptait pas, a eu du mal à définir son identité sexuelle. Persuadé de vouloir devenir un homme quand il avait 14 ans, il regrette qu’on ne l’ait pas davantage freiné dans sa transformation.

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Revue de presse des témoignages de détransitionneurs:

Témoignages de « détransitionneurs » – Revue de presse

voir aussi la catégorie « Troubles du développement sexuel – Enfants transgenres »  et  les articles du Figaro et de l’Alsace 

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